J'aime ce court instant où l’interprète entre en musique.
De dos, Bertrand Cuiller semble posé sur une branche, l’œil en alerte tel l'oiseau.
Ce soir là au château de Nantes je découvre qu'un lien étroit existe entre le clavecin et l'oiseau.
La quête de Bertrand Cuiller pour trouver le meilleur son l'a amené à essayer toute sorte de plumes.
Après une longue recherche, il a choisi de pincer ses cordes avec des plumes d'oies sauvages du canada.
Je comprends alors l'étrange fragilité du clavecin, qui rend cet instrument d'autant plus fascinant.