vendredi 11 juillet 2014

INSTANTS NOMADES

Vient de paraître :

Catherine Matausch (photographies)
Stéphane Beau (textes)

" Il y a des regards qui vous donnent des yeux. Catherine Matausch possède ce don, et – mieux encore – ne le garde pas pour elle. 
Je passe volontiers du temps à contempler ses œuvres, par plaisir d’abord, mais surtout parce qu’elles me racontent une histoire que j’ignorerais sans elles. 
Observez bien : hommes et femmes sont petits, réduits à des silhouettes, voire absents. Lorsqu’ils occupent une place dans le cadre, ils n’offrent que leur dos et s’éloignent. On pourrait croire qu’ils sont en train de partir ? Non : ils sont déjà partis. Abandon ? Fuite ? Ne noircissez pas. Ils ont rendez-vous avec quelque chose de plus important que l’apparence ou la célébrité frivole qu’assure une photographie : ils ont rendez-vous avec l’horizon.  
L’homme doit s’y fondre. Là réside son salut. Qu’il cesse de s’estimer supérieur, maître et dominateur.  Qu’il réintègre le cosmos – mer, terre et nuages. Le monde a existé avant lui et continuera sans lui. "
(...)
" Il me semble que si François d’Assise avait eu un téléphone portable, il aurait fait ces photos-là.  Ou alors Catherine Matausch cache un moine zen. 
Dans son regard bienveillant, il y a un dépassement de l’humanisme. "

Extrait de la préface d’Eric-Emmanuel Schmitt


Catherine Matausch

Journaliste, aux commandes des Journaux télévisés le week-end sur France 3, Catherine Matausch est aussi une artiste qui adore saisir des instants, des ambiances, fixer des sensations. Au travers de ses peintures, de ses pastels, mais aussi grâce à son téléphone portable qui lui permet, à tout moment, spontanément, de figer le temps en noir et blanc, comme à la belle époque de l’argentique.


Stéphane Beau

Amoureux des livres, Stéphane Beau est l’auteur de romans, d’essais, de nouvelles et d’aphorismes. Il est aussi le fondateur de la défunte revue Le Grognard. Il a collaboré à de nombreuses publications littéraires et étudie depuis une quinzaine d’années la vie et l’œuvre du philosophe Georges Palante dont il a réédité plusieurs ouvrages.

ISBN 978-2-84273-953-9
Livre relié à la chinoise
Illustré en couleur
113 p., 21 X 21 cm

20 €





Un pied après l’autre
Tel un funambule
Avec l’horizon pour corde raide
Il s’élance

Un pas après l’autre
Entre le jour et l’ombre
La vie est un exercice
D’équilibrisme








Après l’orage
Les flaques ouvrent
Des fenêtres
Dans le bitume

Quand on regarde au travers
On y découvre un monde
Assez semblable au notre

Si ce n’est que les arbres
Y poussent à l’envers




Pour commander ce livre, c'est par ICI.

mercredi 26 février 2014

lundi 2 septembre 2013

ETE 2013


                                                                    ...près de Marseille...


                                                                   Sur le quai des amoureux




Les sculptures de bronze de Marc Petit, un géant qui raconte nos silences et nos peurs.
Au clos des cimaises près de la Rochelle.


                                                 La terre et la mer sur l' île de NO


                                           Lorsque les pierres et les hommes se rencontrent.


                                                             ...un hôpital la nuit...

mercredi 27 mars 2013

DESSINER DANS LA DROME

Début mars. La Drôme.
Je pars vers de nouveaux paysages, dessiner. L'horizon est habité par des montagnes bleues.
Je l'ignore encore mais elles vont me poursuivre
                                                      ainsi que les chemins cachés
                                                        les champs de lavande gris
                                                                      les églises
                                                            les cabanons vieux
                                                               et les arbres solitaires, souvent des amandiers.

                                  Et voilà l'écrin qui va accueillir la prochaine exposition.
                                   La maison de la tour à Valaurie du 12 avril au 12 mai.

dimanche 3 mars 2013

CHRONIQUE NANTAISE AVEC LE PEINTRE PHILIPPE COGNEE



 Je rencontre Philippe Cognée à deux reprises, dans la galerie Templon à Paris et dans son atelier près de Nantes.
A chaque fois le peintre parle comme si le temps lui manquait. Sûrement la cicatrice d'une timidité de l'enfance.
Philippe Cognée n'a pas envie d'être réduit à l'artiste qui utilise un fer à repasser. Je préfère donc l'écouter sur sa volonté à vouloir tout saisir, même le banal. Il en parle avec jubilation, voit ce que l'on ne regarde plus.
 
Son dernier travail sur les maisons de banlieue attrapées à travers le monde grâce à Google Earth me fascine. Dans "ces villes qui ne ressemblent à rien" il réinvente des maisons à la cire d'abeille. Les oeuvres sont comme revêtues d'une écorce de lumière que l'on a irrésistiblement envie de toucher.



La peinture de Philippe Cognée est figurative.
Une baignoire, un empilement de chaises de jardin, une chambre d'hôtel, des carcasses de viande dans un gigantesque abattoir, des immeubles, la foule, des supermarchés : toute l' oeuvre de Philippe Cognée traduit les absurdités du monde moderne. Mais il y a aussi des châteaux de sable, ses enfants,  des portraits d'amis baptisés "les architectes", des paysages : c'est l'autre face du peintre.

Et toujours sa peinture tremble sous nos yeux mais maintenant de tendresse.

Voici la chronique diffusée le 22 février  pour l'émission "C soir avec vous"- France 3 pays de la Loire.



jeudi 21 février 2013

La folle journée de Nantes


J'aime ce court instant où l’interprète entre en musique.

De dos, Bertrand Cuiller semble posé sur une branche, l’œil en alerte tel l'oiseau.
Ce soir là au château de Nantes je découvre qu'un lien étroit existe entre le clavecin et l'oiseau.
La quête de Bertrand Cuiller pour trouver le meilleur son l'a amené à essayer toute sorte de plumes.
Après une longue recherche, il a choisi de pincer ses cordes avec des plumes d'oies sauvages du canada.
Je comprends alors l'étrange fragilité du clavecin, qui rend cet instrument d'autant plus fascinant.



www.bertrandcuiller.com/fr/index.php

vendredi 4 janvier 2013

Pour 2013


                                                             Pour 2013 je vous souhaite

d'aimer,
                                                   d'avancer,
                                                                                                                 d'avoir des ailes,

 sans oublier de vous poser....

mardi 18 décembre 2012

Gérard Depardieu et l'Oiseau


                                                                                                           Quand je regarde cet oiseau errant sur le parking, 
je pense à Gérard Depardieu qui veut quitter la France.